L’Education nationale estime que « l’éducation à la sexualité contribue à la construction de la personne et à l’éducation du citoyen. A l’école, au collège et au lycée, elle vise à permettre aux élèves d’adopter des attitudes de responsabilité individuelle et sociale ». C’est la raison pour laquelle elle doit jouer un rôle complémentaire de celui des familles.
Elle s’articule autour de trois axes :
des questions de santé publique (grossesses précoces non désirées, infections sexuellement transmissibles, dont le VIH /sida) ;
la construction des relations entre les filles et les garçons et la promotion d’une culture de l’égalité ;
des problématiques relatives aux violences sexuelles, à la pornographie ou encore à la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes.
Puberté, contraception, lois, respect, stéréotypes hommes-femmes, sexisme, homophobie… De la maternelle à la terminale, la loi prévoit, en plus des cours de Sciences de la vie et de la Terre (SVT) (au CM2, en quatrième et en troisième) qui abordent le versant biologique de la sexualité, « trois séquences d’éducation à la sexualité au minimum » par an pour aborder ses « dimensions psychologiques, affectives, sociales, culturelles et éthiques ». Ces séquences sont des groupes de parole dispensés par des professionnels formés, issus de l’équipe éducative (prof, infirmière, CPE…) et d’associations agréées, comme le Planning familial ou SOS homophobie.