Élaboré par le ministère des Solidarités et de la Santé, après avis de la Haute autorité de santé (HAS), le calendrier vaccinal 2022 a été publié le 25 avril. Cette nouvelle version met à jour les recommandations en prenant en compte les nouveaux vaccins disponibles et les préconisations pour la population générale et celles liées aux situations particulières (risques accrus de complications, d’exposition personnelle ou professionnelle, ou de transmission).
#Communiqué | 🗓 Aujourd’hui débute la semaine européenne de la #vaccination !
💉 Retrouvez le calendrier vaccinal 2022 sur le site du ministère ⤵#SEV2022
— Ministère des Solidarités et de la Santé 🇫🇷 🇪🇺 (@Sante_Gouv) April 25, 2022
Méningocoque B, coqueluche, grippe
En 2022, trois nouveautés sont introduites. La première est la vaccination contre le méningocoque B qui est recommandée chez l’ensemble des nourrissons à partir de 2 mois et jusqu’à l’âge de 2 ans. La seconde concerne l’injection contre la coqueluche. Elle est conseillée chez la femme enceinte à partir du deuxième trimestre de grossesse, en privilégiant la période entre 20 et 36 semaines d’aménorrhée — c’est-à-dire d’absence de règles — « afin d’augmenter le transfert des anticorps maternels et d’assurer une protection optimale du nouveau-né ». Enfin, le vaccin contre la grippe saisonnière est préconisé « chez les professionnels exposés dans le cadre professionnel aux virus grippaux porcins et aviaires ».
#SEV2022 | La commission technique des vaccinations (CTV) élabore en toute indépendance des recommandations vaccinales à destination de @sante_gouv qui lui servent de fondement pour définir la politique vaccinale et établir le calendrier des vaccinationshttps://t.co/bt1x3ZDd6m
— Haute Autorité de santé (@HAS_sante) April 30, 2022
Les infirmiers et les sages-femmes peuvent vacciner sans ordonnance
Autre nouveauté, en parallèle de ces évolutions, les infirmiers et les sages-femmes peuvent, depuis fin avril, vacciner sans prescription médicale tandis que les pharmaciens ont l’autorisation de le faire uniquement sur ordonnance. Les infirmiers et les pharmaciens peuvent administrer des vaccins aux plus de 16 ans, et les sages-femmes aux femmes enceintes, aux nouveau-nés et à leur entourage. Destiné à faciliter l’accès à la vaccination, ce dispositif concerne quinze maladies : grippe, diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, papillomavirus humains, pneumocoque, hépatites A et B, méningocoques (A, B, C, Y et W) et rage.