Un préservatif qui se déchire ou qui glisse, une pilule oubliée, un diaphragme mal positionné… : autant de situations qui peuvent conduire à une grossesse non désirée. Heureusement, la pilule du lendemain permet de réduire les risques. Constituée de progestérone, elle retarde l’ovulation et empêche l’implantation de l’œuf dans l’utérus. Il en existe deux types : la pilule au lévonorgestrel (lévonogestrel Biogaran ou Norlevo) et celle à l’ulipristal acétate (Ellaone). La première doit être prise jusqu’à soixante-douze heures après le rapport sexuel non ou mal protégé et la seconde jusqu’à cent vingt heures après. Les mineures peuvent se procurer la pilule au lévonorgestrel dans toutes les pharmacies, auprès d’une infirmière scolaire ou dans un centre de planification familiale, sans ordonnance et de façon anonyme et gratuite. Pour les majeures, elle coûte environ 7,40 euros et est remboursée à 65 % par l’Assurance maladie sur présentation d’une ordonnance. La pilule à l’ulipristal acétate, également gratuite pour les mineures et remboursée à 65 % pour les autres, n’est quant à elle accessible que sur ordonnance.
Le stérilet au cuivre peut également être utilisé par toutes les femmes comme contraceptif d’urgence dans les cinq jours qui suivent un rapport à risque (le cuivre rend les spermatozoïdes inactifs). On se le procure en centre de planification familiale ou en pharmacie sur ordonnance, et c’est le médecin généraliste, le gynécologue ou la sage-femme qui le place dans l’utérus pendant la consultation. Il coûte 30,50 euros et est remboursé à 65 % par l’Assurance maladie.