Les patients hospitalisés pendant au moins quarante-huit heures dans l’un des 1 511 établissements de santé français ayant une activité de médecine, de chirurgie ou d’obstétrique sont invités à donner leur avis sur leur séjour grâce à un questionnaire de satisfaction. Depuis le lancement de l’opération, en septembre dernier, 50 000 personnes y ont participé. Pour améliorer le taux de réponse et faire connaître le dispositif, la Haute Autorité de santé (HAS) et le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss) se mobilisent et rappellent que « recueillir la satisfaction des patients est aujourd’hui incontournable pour mesurer et améliorer la qualité des soins dans les établissements de santé ».
Un questionnaire envoyé par e-mail
En pratique, chaque patient est invité, lors de son admission, à communiquer son adresse électronique. S’il est hospitalisé au moins quarante-huit heures, il recevra, deux semaines après sa sortie, un e-mail avec un lien vers le questionnaire. Ce dernier, sécurisé et complètement anonyme, est composé d’une soixantaine de questions. Il reste accessible pendant les douze semaines qui suivent la sortie de l’établissement de santé. Au fil des questions, le patient est interrogé sur son accueil, sa prise en charge (information, délais d’attente, respect de l’intimité et de la confidentialité, gestion de la douleur...), sa chambre, ses repas et l’organisation de sa sortie. Il peut ensuite exprimer son opinion générale sur son hospitalisation.
Des résultats publiés fin 2016
A partir des réponses recueillies, l’indicateur « e-Satis » mesure l’expérience et la satisfaction des patients hospitalisés en se basant sur des critères de qualité des « composantes humaines, techniques et logistiques de leur prise en charge ». Puis, un score est attribué à chaque établissement de santé. Les résultats seront publiés en fin d’année sur le site Scopesante.fr (voir également notre rubrique « La santé sur Internet- »). Ils permettront « à chaque Français de connaître le niveau de satisfaction obtenu par chaque établissement et de comparer les établissements de santé entre eux » et « aux hôpitaux et cliniques de connaître l’avis de leurs patients et de s’améliorer », précise la HAS.