Annoncés au cours de l’année 2021, des changements https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/article/1er-janvier-2022-quelques-changements-a-retenir concernant la santé et la protection sociale sont désormais devenus une réalité dans la vie des Français. Voici un aperçu de quelques-unes de ces nouveautés, applicables dès maintenant.
La contraception gratuite pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans
Votée en octobre 2021, la loi qui accorde la contraception gratuite à toutes les femmes jusqu’à l’âge de 25 ans, et non plus 18 ans comme auparavant, est devenue effective le 1er janvier 2022. Depuis cette date, l’Assurance maladie prend en charge à 100 % et sans avance de frais différents types de contraception : pilules hormonales de première ou de deuxième génération, implant contraceptif hormonal, stérilet, contraception d’urgence hormonale, ainsi qu’une consultation par an avec un médecin ou une sage-femme. Les examens biologiques ou actes médicaux potentiellement nécessaires deviennent également gratuits. Trois millions de jeunes femmes sont concernées par cette mesure.
#Contraception #DroitsDesFemmes 📣La contraception sera gratuite jusqu'à 25 ans pour toutes les femmes dès janvier 2022✅
Une avancée majeure en matière de santé publique et de droit à disposer de son corps👏
Pour trouver la contraception la plus adaptée➡ https://t.co/G2JFnQgzL1 pic.twitter.com/uelEvlHcqG— Ministère chargé de l'égalité 🇨🇵🇪🇺 (@egalite_gouv) September 9, 2021
Le forfait patient urgence (FPU)
Initialement prévu pour septembre 2021, le forfait patient urgence (FPU) est finalement entré en vigueur le 1er janvier 2022. Inscrit dans la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS), il vient remplacer le ticket modérateur (qui représente 20 à 30 % du coût des soins selon les situations) qui était à la charge du patient. Dans un objectif de simplification de la facturation des soins et afin de plafonner le coût du passage aux urgences, le FPU consiste en une somme forfaitaire de 19,61 euros facturée à toutes les personnes se rendant aux urgences sans être hospitalisées ensuite. Certains patients en sont exonérés (enfants victimes de violences, victimes d’actes terroristes) et d’autres paieront un forfait minoré (femmes enceintes à partir du cinquième mois de grossesse, personnes ayant une affection de longue durée, titulaires d’une pension d’invalidité). Pour tous, le FPU est remboursé par la mutuelle, la complémentaire santé solidaire (CSS) ou l’aide médicale d’État (AME).
Versement de l’indemnité inflation à certains bénéficiaires
Cette aide exceptionnelle d’un montant de 100 euros est destinée à faire face au coût de la vie, et notamment à la hausse des prix de l’énergie. « Elle est ouverte à toutes les personnes ayant perçu une rémunération inférieure à 26 000 euros bruts entre le 1er janvier et le 31 octobre 2021, soit 38 millions de Français », précise le ministère des Solidarités et de la Santé. Les salariés du secteur privé, les travailleurs indépendants et les étudiants boursiers ont déjà reçu cette indemnité au mois de décembre dernier. En janvier 2022, ce sera au tour des agents publics, des bénéficiaires de prestations sociales et des étudiants non boursiers percevant une aide au logement de la recevoir. Enfin, elle sera accordée aux personnes retraitées en février.
Le congé de proche aidant revalorisé
Depuis le 1er janvier 2022, le montant du congé de proche aidant a été revu à la hausse. Il s’élève maintenant au niveau du SMIC, soit à 58 euros nets par jour. Mis en place en octobre 2020, ce congé permet aux aidants salariés du secteur privé, aux fonctionnaires, aux travailleurs indépendants et aux demandeurs d’emplois inscrits de mieux concilier leur vie professionnelle et personnelle en leur assurant le versement d’une allocation journalière de proche aidant (AJPA).
Un tarif horaire plancher unique pour l’aide à domicile
Un tarif minimum de 22 euros pour une heure d’aide à domicile a été instauré partout en France. Ce tarif « permettra, grâce à la mobilisation de financements de l’État, de mettre fin aux disparités de tarifs entre départements, ainsi que de renforcer la viabilité économique des structures, indique le gouvernement, qui ajoute qu’il vise aussi « à améliorer la qualité de l’offre d’accompagnement à domicile des personnes en perte d’autonomie, mais aussi à terme, à créer les conditions permettant de revaloriser les professionnels ».