1. Manger moins de viande
Le secteur de l’élevage est responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre, parmi lesquelles le méthane, produit en grande quantité par les vaches, a un pouvoir réchauffant supérieur au dioxyde de carbone. « Manger de la viande seulement une à deux fois par semaine, en limitant particulièrement le bœuf, aura un véritable impact environnemental », remarque Célia Gautier avant d’insister sur les bienfaits des protéines végétales comme les lentilles, les pois chiches et autres légumineuses.
2. Opter pour une alimentation bio et locale
« Les économies faites en achetant moins de viande permettront de consacrer un budget plus important au bio local. » Plus respectueuse de l’environnement et de la santé, l’agriculture biologique écarte l’utilisation des produits chimiques, comme les engrais et les pesticides, ainsi que les OGM. En préférant également une alimentation locale (et donc de saison), disponible sur certains marchés, dans les coopératives et grâce au système des paniers Amap (fondés sur un partenariat de proximité entre des consommateurs et une exploitation locale), le transport des produits est grandement limité.
3. Réduire sa consommation d’énergie
Le premier poste de consommation d’énergie du foyer est souvent le chauffage : baisser le thermostat de 1 °C limite la dépense énergétique de manière non négligeable « et permet de réduire sa facture de 7 %. En choisissant des prises multiples avec interrupteurs, on peut également éteindre plus facilement les appareils électroménagers le soir au coucher, ainsi que la box Internet ». Célia Gautier tient d’ailleurs à alerter les consommateurs sur les dangers des recherches Internet : l’utilisation des serveurs engendrent des émissions de CO2 équivalentes à un trajet en voiture de 1,5 million de kilomètres. En ajoutant des marque-pages (ou favoris) pour garder en mémoire les sites que vous consultez le plus souvent, vous éviterez de passer inutilement par un moteur de recherche.
4. Placer son argent en faveur du climat
Vous êtes-vous déjà demandé de quelle manière votre banque utilisait l’argent que vous épargnez ? Savez-vous comment éviter de financer des opérations en faveur des énergies fossiles ou nucléaires ? « Il existe des fonds d’investissement spécialisés dans les énergies renouvelables accessibles via des platesformes en ligne (Energie Partagée, Lendosphère, Wiseed). Par le biais d’un cofinancement participatif, plusieurs citoyens peuvent ainsi placer leur argent au profit de projets écologiques, comme le développement de panneaux solaires ou d’éoliennes, sélectionnés pour leur fiabilité et menés par des entrepreneurs ou des collectivités territoriales... Le retour sur investissement étant de l’ordre de 4 à 8 %, ce système est plutôt rentable. »
5. Se déplacer le plus écologiquement possible
« Les transports, principalement les trajets en voiture, sont responsables de près du tiers des émissions de gaz à effet de serre de la France. » Que faire quand on habite loin de son lieu de travail dans une zone de résidence mal desservie par les transports en commun ? « Le covoiturage, solution écologique et économique, peut faire économiser jusqu’à 1 500 kilos de CO2 et 4 000 euros par an s’il est employé régulièrement. Pensez également à vous renseigner sur les aides locales à l’achat d’un vélo à assistance électrique : c’est rapide, économique et bon pour la santé. Enfin, un forfait mobilité de 400 euros par an peut également être proposé dans les entreprises du secteur privé. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre employeur ! »