À travers ce site, la fédération d’associations France Adot donne la possibilité à chaque Français d’encapsuler sa volonté de donner ou non ses organes après son décès sous la forme d’un NFT (non-fungible token en anglais ou jeton non échangeable en français). Il s’agit d’un jeton numérique, auquel un certificat d’authenticité est rattaché, et qui est stocké dans une base de données décentralisée et sécurisée : la blockchain.
Concrètement, l’internaute clique sur « Je suis donneur d’organes » ou sur « Je ne suis pas donneur d’organes » puis il enregistre vocalement la phrase sélectionnée avec le micro de son ordinateur, pour enfin récupérer son NFT par e-mail ou dans son portefeuille numérique et le partager avec ses proches.
Ce site a remporté le grand prix du Festival de la communication santé 2023.

Un nouveau-né peut pleurer jusqu’à deux heures par jour. Exaspérés et épuisés, les parents ne savent pas toujours comment réagir. C’est pour leur donner des clés que ce site, édité par l’association France traumatisme crânien, a été créé. Il propose une expérience immersive en deux parties. La première permet de découvrir comment calmer son bébé en prenant en compte ses besoins. Dans la seconde, un père fatigué et irrité doit trouver des stratégies pour se détendre avant de retourner auprès de son enfant. L’objectif est ici d’éviter et de prévenir le syndrome du bébé secoué (SBS), un traumatisme crânien infligé par secouement qui peut laisser de graves séquelles neurologiques, voire entraîner la mort de l’enfant.

Ce site est élaboré par le Conseil de l’information sur l’alimentation en Europe (European Food Information Council en anglais – Eufic). Cette organisation à but non lucratif, qui vise à rendre les connaissances scientifiques sur l’alimentation et sur la santé plus accessibles et plus compréhensibles par le grand public, s’appuie sur un solide réseau de collaborateurs composé d’experts en nutrition. Les articles traitent de régime alimentaire, de sécurité sanitaire et de qualité des aliments et s’adressent aussi bien au grand public, aux médias, aux enseignants qu’aux professionnels de santé. Le site propose aussi des conseils pratiques faciles à mettre en œuvre pour adopter un mode de vie sain quels que soient son âge et son état de santé.

Mediagoras.fr est le portail des associations du même nom, qui organisent des ateliers sur les troubles anxieux en ­Ile-de-France, dans le Nord, en Aquitaine ou encore en Paca. Ces ateliers reposent principalement sur des jeux de rôle, pour permettre aux participants de se projeter dans des situations sociales, mais de façon ludique et «  soft  ». Ils sont encadrés par des bénévoles, et non par des thérapeutes, afin de rester le plus neutre possible. Vous êtes intéressé ? Pour en connaître l’agenda, cliquez sur «  Les associations Médiagora  » (menu « Nous contacter »)
et choisissez la plus proche de votre domicile : vous serez alors automatiquement dirigé vers le site Web correspondant. A noter : le site de Médiagora Paris, Mediagora.free.fr, s’est doté d’un fonds documentaire riche sur les différentes méthodes thérapeutiques : thérapie compor­tementale et cognitive (TCC), ­thérapie de l’acceptation et de l’engagement, psychanalyse, psychologie affective, etc. Sa rubrique « Bibliographie » vaut également le coup d’œil, rassemblant une soixantaine d’ouvrages classés par thématiques : ­phobie sociale, personnalité évitante, anxiété, estime de soi, etc.

Ce site recense les liens d’intérêts entre les professionnels de santé et les entreprises. Il détaille les avantages consentis par les firmes aux praticiens dès lors que ceux-ci dépassent 10 euros (par exemple une invitation à déjeuner). Attention cependant à la distinction subtile entre liens d’intérêts et conflits d’intérêts : les premiers sont autorisés et apparentés à du lobbying, alors que les seconds entachent le caractère objectif et indépendant du message du médecin.
Pour connaître les liens d’intérêts de son médecin, il suffit de taper son nom dans la barre de recherche. Le site affichera les avantages consentis par les industriels mais également les conventions, c’est-à-dire les interventions lors de congrès ou la participation à la rédaction d’un rapport d’expertise.

Le réseau Morphée est une association de professionnels de santé franciliens spécialisée dans les troubles du sommeil. Son site regorge d’informations utiles. En cliquant sur « Le sommeil et ses troubles », vous découvrirez comment se structurent nos nuits, comment fonctionne notre horloge interne et qu’il est important de s’exposer à la lumière du jour pour la synchroniser. Si vous souffrez de troubles du sommeil, un test en ligne permet d’évaluer votre situation et de vous orienter vers le bon professionnel de santé. Pour aller plus loin, la rubrique « Documentation » permet de visionner des vidéos informatives et de télécharger des brochures sur le sommeil du bébé, de l’enfant, ou encore des seniors.

Créée en 2014, l’association française d’actions contre l’endométriose, Endomind, s’est donné pour but de mieux faire connaître l’endométriose. En plus des conférences, rencontres, marches ou courses qu’elle organise, elle utilise aussi son site internet pour sensibiliser le grand public. La rubrique « L’endométriose » permet ainsi de s’informer sur cette maladie chronique, encore trop souvent méconnue, qui affecte une femme sur dix en âge de procréer. On y apprend qu’elle se caractérise par la présence de tissu semblable à l’endomètre — la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus — sur différents organes comme les ovaires, le rectum, la vessie ou encore les intestins. Les symptômes sont très variables selon les femmes mais cette pathologie peut être douloureuse, voire handicapante.

L’obésité est une maladie chronique : tel est le message que défend le Collectif national des associations d’obèses (CNAO). Dans la rubrique « Surpoids et obésité », il explique qu’une personne est considérée comme obèse lorsque son indice de masse corporelle (IMC) – calculé à partir du poids en kilogrammes divisé par la taille en mètre au carré – est supérieur à 30. L’obésité est multifactorielle : l’alimentation déséquilibrée n’explique pas toujours à elle seule sa survenue. Pour mieux vivre avec la maladie, il est conseillé de s’inscrire dans un parcours de soins complet en faisant appel à son médecin généraliste, à un endocrinologue, à un médecin nutritionniste, à un kinésithérapeute, etc. En complément de ces informations, le Collectif propose des vidéos instructives, accessibles en cliquant sur « Actualités » puis « CNAO TV », qui donnent la parole aux patients, aux experts comme aux associations.

C’est une visite virtuelle un peu particulière que propose La Ligue contre le cancer et la Société française d’endoscopie digestive (SFED) : celle d’un côlon. Cette expérience ludique permet aux internautes de se déplacer facilement, sur ordinateur, smartphone ou tablette, à travers cet organe digestif qui, malheureusement, peut être touché par un cancer. En avançant dans un côlon en 3D, on découvre les différents types de polypes – des lésions en relief de la muqueuse – et leur possible évolution. Puis le visiteur arrive dans une salle virtuelle qui présente les facteurs de risque de développer les cancers colorectaux mais aussi les moyens d’agir pour les prévenir, notamment en adoptant une alimentation équilibrée. Enfin, les modalités de dépistage selon l’âge et le niveau de risque sont expliquées.

Le site de l’Association nationale des cardiaques congénitaux (ANCC) regorge d’informations à destination des familles et des jeunes patients atteints de ce type de pathologies. Il faut savoir qu’en France, 6 500 à 8 000 enfants naissent chaque année avec une malformation cardiaque. L’ANCC fait la part belle aux témoignages et au partage d’expérience à travers un forum très complet, qui aborde aussi bien les traitements et les interventions chirurgicales que l’impact de la maladie sur la vie quotidienne ou sur la croissance de l’enfant. La rubrique « Espace pratique », puis « Guides et conseils pratiques », propose une sélection d’ouvrages, de documents et contacts utiles pour accompagner les patients et leurs proches.

Ce site, créé par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), propose aux internautes de vivre une expérience sonore pour les sensibiliser à une forme de violence : le sexisme. Au fil de cette fiction écrite par la romancière Carole Fives, l’auditeur découvre en cinq situations plusieurs formes de sexisme : les stéréotypes au sein du foyer, le contrôle et l’emprise dans le couple, les discriminations au travail, les violences dans l’espace public jusqu’au féminicide. L’objectif est ici de comprendre les mécanismes de la violence et de les repérer pour finalement les dénoncer.

Cet outil pratique a été développé par l’Institut national du cancer (Inca) pour encourager le dépistage. Et, dès la page d’accueil, le message est clair : « Le dépistage est une chance : il permet d’identifier au plus tôt un cancer pour le traiter à un stade précoce et de favoriser les chances de guérison. » Pour accéder à des recommandations personnalisées, l’internaute doit simplement sélectionner son sexe et préciser son âge. Le site liste alors les examens à réaliser ou indique à quels symptômes il faut être attentif. De plus, cet outil propose des informations sur les avantages et inconvénients des dépistages et prodigue des conseils de prévention pour réduire autant que possible son risque de cancer.

Reconnue d’utilité publique, la fondation Raoul Follereau – du nom de son fondateur, écrivain et journaliste français – lutte contre la lèpre. Cette maladie infectieuse chronique, pour laquelle il n’existe pas encore de vaccin, est invalidante si elle n’est pas traitée à temps comme l’explique la rubrique « La lèpre ». À l’occasion de la 70e journée mondiale des malades de la lèpre, qui a lieu cette année les 27, 28 et 29 janvier, la fondation fait la part belle aux témoignages. À travers des vidéos et des articles, elle donne la parole à une malade qui a pu bénéficier de soins, à un médecin engagé, à une directrice d’un centre de traitement… et met ainsi des visages sur le combat contre cette pathologie.

Organisme public, Psycom propose des ressources pour informer sur la santé mentale et agir contre la stigmatisation et les discriminations. La rubrique « Comprendre » explique que la santé mentale est une composante très importante de la santé globale. Chacun est susceptible d’osciller entre un état de bien-être et un état de mal-être en fonction de différents facteurs (individuels, sociétaux, environnementaux…). Pour aller plus loin, des brochures explicatives sur les troubles psychiques, les thérapies, les soins ou encore les droits en psychiatrie sont disponibles gratuitement dans l’onglet « Agir », puis « L’information ». Enfin, en cliquant sur « S’orienter », l’internaute qui a besoin d’aide trouvera moult contacts utiles : lignes d’écoutes, coordonnées de psychothérapeutes, annuaire des structures locales, de groupe d’entraide mutuelle (GEM) et d’associations.

Ne pas boire une goutte d’alcool pendant un mois : c’est « le défi de janvier », appelé aussi Dry January. Venu de Grande-Bretagne, cet événement annuel a pour objectif d’encourager les participants à s’interroger sur leur consommation et à expérimenter les bénéfices d’un arrêt temporaire de l’alcool sur la santé : amélioration du sommeil et du grain de peau, perte de poids, regain d’énergie… La rubrique « Nos articles » donne de précieux conseils pour trouver des alternatives à la boisson et fait la part belle aux témoignages. Les internautes peuvent s’inscrire sur le site pour recevoir régulièrement des astuces et rester motivé ou bien télécharger l’application gratuite Try Dry (disponible sur l’App store et Google play) afin de se fixer des objectifs personnalisés.

Le site du Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids (Gros) ne promeut pas de régime, ne donne pas de solution miracle pour maigrir, et c’est là tout son intérêt. Composé de médecins généralistes et spécialistes, de psychologues, de diététiciens et de professionnels paramédicaux, il propose une prise en charge globale des personnes en difficulté avec leur poids et avec leur comportement alimentaire. La rubrique « S’informer » donne plus de détails sur leur approche et une foire aux questions répond aux interrogations les plus fréquentes tout en dénonçant les idées reçues sur l’obésité. Enfin, un annuaire permet de trouver facilement les coordonnées des praticiens du Gros les plus proches de son domicile.

L’association Médecins de montagne regroupe près de 300 praticiens qui exercent leur activité dans l’ensemble des stations de sport d’hiver françaises. En cliquant sur le menu, en haut à droite de la page d’accueil, le visiteur accède à la rubrique « Accidentologie et activité des cabinets médicaux » dans laquelle il peut consulter les résultats de l’Observatoire d’accidentologie des sports d’hivers. On y apprend par exemple que les entorses et les fractures représentent près de 60 % des lésions et que le genou est l’articulation la plus fréquemment touchée. Pour éviter les blessures, l’association met en avant la prévention et conseille notamment de regarder la vidéo de Lucile Woodward, coach diplômée d’État, qui propose des exercices de renforcement musculaire pour se préparer au ski.

Faire connaître la sclérose en plaques (SEP) au plus grand nombre : tel est l’objectif du site de la Fondation belge Charcot (du nom du professeur de médecine qui a été le premier à décrire cette pathologie). En cliquant sur l’onglet « La sclérose en plaques », on découvre les symptômes de cette maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central et qui provoque des perturbations motrices, sensitives ou encore cognitives. Les traitements disponibles ne permettent pas, pour l’heure, de guérir mais ils préviennent essentiellement les poussées. La Fondation finance donc la recherche afin de mieux appréhender les mécanismes de développement de la SEP et ainsi, trouver de nouvelles pistes médicamenteuses.

Le rôle du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) est de « fournir un éclairage utile aux décideurs et au débat public sur les enjeux éthiques » liés aux progrès de la science. Thérapie génique, fin de vie, consentement, utilisation du numérique, filiation… tous les thèmes de santé et de société sont abordés. Pour consulter la liste des avis rendus, il suffit d’aller dans la rubrique « Actualités ». Bien que n’ayant pas de valeur légale, ces textes tout à fait intéressants font référence quant à leurs réflexions sur l’avenir de notre société. En cliquant sur l’onglet « L’éthique ailleurs », le visiteur trouvera toutes les actualités des comités d’éthiques étrangers qui lui permettront de comparer les avis d’ici et d’ailleurs et de s’ouvrir à de nouvelles perspectives.

L’APF France handicap (ex-association des paralysées de France) lutte depuis 1933 contre toute forme d’exclusion liée au handicap. En allant sur le menu, accessible en haut à droite de la page d’accueil de son site, l’internaute peut consulter la rubrique « Accompagner » qui propose de nombreuses informations pratiques autour de la vie quotidienne (vie à domicile, travail, loisirs, etc.). L’onglet « Défendre les droits » liste quant à lui les revendications de l’APF en matière d’accessibilité, de compensation ou encore de vie affective et sexuelle. À chaque fois, des ressources (guides, articles, réponses d’experts…) sont mises à disposition et des liens utiles sont proposés pour aller plus loin.

Ce portail de l’association Sida info service (SIS) est une référence en matière d’information et de lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Chaque année, 6 000 Français découvrent qu’ils ont été infectés et on estime que 25 000 personnes ignorent leur séropositivité. Utiliser un préservatif (masculin ou féminin) reste donc indispensable d’autant qu’il s’agit d’une maladie dont « on ne guérit toujours pas ». Après un rapport à risque, se faire dépister est essentiel. Pour cela, plusieurs dispositifs existent – détaillés dans l’onglet « VIH/Sida » puis « Dépistage » – dont les autotests disponibles en pharmacie. Le site comprend par ailleurs une rubrique dédiée aux infections sexuellement transmissibles (IST). L’association y présente les différentes maladies, les symptômes qui doivent alerter et rappelle, là encore, l’importance du port du préservatif. Enfin, une ligne d’écoute, le 08 00 84 08 00*, permet de s’informer, d’être accompagné et de trouver des réponses à ses questions.
*Service et appel gratuits. Confidentiel et anonyme.

La Fédération française des associations et amicales de malades insuffisants respiratoires (FFAAIR), qui regroupe 51 associations locales, accompagne les patients qui souffrent de maladies respiratoires et informe le grand public sur ces pathologies. La rubrique « Les maladies » s’attarde plus particulièrement sur l’asthme qui touche 9 % des enfants, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui concerne 6 à 8 % de la population, l’apnée du sommeil dont 5 à 6 millions de Français souffrent, ou encore le syndrome du nez vide – une maladie qui apparaît à la suite d’une opération nasale. Le site propose à chaque fois, une présentation des symptômes, des moyens diagnostics et des différents traitements existants. Des autotests de dépistage sont également disponibles afin de permettre à chacun d’évaluer son risque de développer une pathologie et d’encourager à consulter son médecin en cas de doute.

Le nombre de personnes souffrant d’un diabète de type 1 ou 2 est en constante augmentation (environ 4 millions aujourd’hui en France, selon les estimations), sans compter les 700 000 malades qui s’ignorent. Par des vidéos et des articles à la fois clairs et très complets, la Fédération française des diabétiques (FFD) informe les internautes sur cette maladie. La rubrique « Je vis avec le diabète », par exemple, donne accès à des témoignages, à des recettes diététiques et à des fiches pratiques qui délivrent des conseils utiles au quotidien. En cliquant sur « Je contacte mon asso locale », une carte interactive permet d’obtenir les coordonnées de l’une des 101 associations locales qui composent le réseau de la FFD.

Ce site est dédié à un sujet grave : les cancers qui touchent les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Développé par l’Institut national du cancer (Inca), en collaboration avec les collectifs d’associations Grandir sans cancer, Gravir et l’Union nationale des associations de parents d’enfants atteints de cancer ou leucémie (Unapecle), il est composé de cinq espaces qui s’adressent à différents profils. Parents, enfants, jeunes, chercheurs et professionnels de santé trouvent ici une information adaptée à leurs attentes en termes de contenus, de graphisme et de navigation. L’objectif est de répondre aux questions que chacun peut se poser sur ces pathologies qui touchent chaque année 2 200 enfants et adolescents.

Ce site de prévention et d’information a été créé par l’Union française pour la santé bucco-dentaire (Ufsbd). Il répond à toutes les questions que le visiteur peut se poser sur les dents de lait, les dents de sagesse, le choix du dentifrice, les aphtes, l’éclaircissement dentaire, l’orthodontie, ou encore les caries. À la différence d’autres sites sur ce même sujet, les articles sont ici rédigés par des chirurgiens-dentistes experts. Et pour obtenir des conseils plus spécifiques et adaptés à sa situation (patient diabétique, femme enceinte, personne en situation de handicap…), il suffit de cliquer sur « Mon profil », directement sur la page d’accueil.

Créé par la Fédération nationale des orthophonistes (FNO), ce site est dédié à la prévention des troubles du langage et à la lutte contre l’illettrisme. Dès la page d’accueil, une vidéo présente les missions des orthophonistes et indique quand il est nécessaire de consulter ce spécialiste pour réaliser un bilan (un enfant qui parle peu ou qui bégaie, une personne qui rencontre des difficultés de lecture…). En cliquant sur « Mon enfant commence à parler » ou sur « Mon enfant apprend à lire », les parents découvrent en détail les différentes étapes de ces apprentissages. En cliquant sur « Quant s’inquiéter », ils trouvent la liste des signes révélateurs d’un trouble (bégaiement, dysphasie, dyslexie, dysorthographie, etc.) en fonction de l’âge et, surtout, les actions à mettre en œuvre pour accompagner leur enfant.

Ce nouveau site du Planning familial a pour but de « lutter contre la désinformation et la culpabilisation sur internet et [d’]améliorer l’accès à une information juste sur les questions de santé sexuelle ». En cliquant sur l’onglet « IVG », l’internaute retrouve toutes les informations concernant le droit à l’interruption volontaire de grossesse et les différentes méthodes de prise en charge (médicamenteuse ou chirurgicale). La rubrique « Témoignages » donne quant à elle la parole aux femmes qui peuvent ainsi raconter leur parcours et partager leur expérience. Le site est complété par un numéro vert, anonyme et gratuit, le 08 00 08 11 11*, qui écoute, informe et oriente vers les bons interlocuteurs.

*Disponible du lundi au samedi de 9 heures à 20 heures.

Toutes les drogues, leurs effets et leurs méfaits sont passés au crible par le portail de prévention de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca). La présentation sobre et complète est le point fort de ce site, qui s’appuie sur des données scientifiques pour informer sans compromis. La rubrique « Comprendre » répertorie tous les produits licites (alcool, tabac…) ou illicites (cannabis, cocaïne, etc.) mais également les addictions sans produits (jeux d’argent, jeux vidéo…). Les risques pour la santé à court et à long terme y sont également listés. Côté prévention, l’onglet « Ressources pour agir » permet de trouver des lieux d’accueil et d’écoute partout en France, comme les consultations jeunes consommateurs ou les structures spécialisées en addictologie.

Ce site de l’Association française des aidants est entièrement dédié à ceux qui accompagnent une personne âgée, malade ou handicapée. La rubrique « Vous êtes aidant » informe sur les aides financières et humaines auxquelles les aidants et leurs proches peuvent prétendre. L’internaute y trouve également tous les détails sur les activités proposées par l’association comme des temps d’échanges et de rencontres baptisés Cafés des aidants, des formations ou des ateliers santé. Il est également possible de partager son témoignage ou encore de poser une question via un formulaire de contact. L’association dispose aussi d’un fonds documentaire bien fourni qui compile des dossiers thématiques, des textes de loi et des études statistiques en lien avec le sujet de l’aide.

Ce site gouvernemental a été créé par le ministère de la Santé et de la Prévention pour garantir aux femmes une information complète et fiable en matière d’interruption volontaire de grossesse (IVG). Mis en place afin de contrer la prolifération de sites diffusant une information déguisée, orientée et culpabilisante sur la question, il rappelle, en préambule, que l’interruption volontaire de grossesse est en France un droit pour toutes les femmes. Bien conçu, le portail fournit tous les renseignements nécessaires (démarches, délais, droits des mineures…) pour un choix éclairé et oriente les internautes vers les permanences téléphoniques d’information sur la contraception et l’IVG et vers les centres de planification ou d’éducation familiale à proximité de leur domicile.