Actuellement en recrudescence, les infections sexuellement transmissibles (IST) comme les gonocoques, la syphilis, les chlamydiæ ou l’hépatite B touchent chaque année plusieurs milliers de personnes en France. Certaines de ces pathologies ont la particularité de ne provoquer aucun symptôme ou très peu : on peut être atteint sans se sentir malade. Une caractéristique qui favorise malheureusement leur transmission à l’insu des personnes porteuses. Alors pour encourager la population à se faire dépister, en particulier les 15-30 ans, qui sont les plus exposés, et à l’approche de l’été, période propice aux rencontres, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) vient de lancer une campagne de prévention diffusée jusqu’à fin juillet sur le Web et sur les réseaux sociaux (Facebook, Dailymotion, Youtube).
Interviews d’IST
Composée d’un site Internet dédié (www.info-ist.fr), d’un spot vidéo, d’interviews de personnages représentant les IST et de bannières promotionnelles, cette campagne décalée qui ne manque pas d’humour a pour objectif d’installer le « réflexe dépistage ». D’autant que plus tôt l’infection est détectée, moins il y a de complications. Dans la plupart des cas, les traitements proposés sont efficaces et peu contraignants. Pour se faire dépister, il suffit de se rendre dans un centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) ou dans un centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST)*.