Le stress, l’alcool, le tabac et le cannabis, la pollution urbaine, l’exposition aux pesticides et aux hormones : tout cela produit
des radicaux libres, aux effets oxydants perturbateurs pour la fertilité.
On retrouve ce phénomène, dit stress oxydatif, chez 50 % des hommes présentant une hypofertilité. Les toxiques peuvent aussi altérer la production d’œstrogènes ou la maturité des ovocytes ou encore perturber le cycle féminin.
Les kilos en trop : chez la femme, l’obésité engendre souvent
des perturbations du cycle et une baisse de l’ovulation. Plus surprenant,
mais récemment démontré, le surpoids réduit aussi la fertilité masculine :
la production de testostérone et de deux hormones essentielles à la reproduction* est plus faible, les spermatozoïdes sont moins nombreux et moins mobiles…
Certaines carences alimentaires : elles influent fortement sur le « capital fertilité », chez l’homme comme chez la femme. Une étude américaine réalisée sur 17 000 femmes a conclu qu’une alimentation saine, accompagnée d’une activité sportive, pourrait réduire de 80 % les risques d’infertilité liés aux troubles de l’ovulation, qui représentent près d’un tiers
des problèmes de fécondité.
* Hormone folliculo-stimulante (FSH) et hormone lutéinisante (LH).
Les ennemis de la fertilité
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